Giorgio de Chirico. La peinture métaphysique.
Conférence virtuellepar Christian Monjou
Ancien professeur de khâgne au lycée Henri IV
Ancien chargé de cours à l’agrégation ENS ULM
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« Plongez dans un monde d’immobilité et de solitude, peuplé de gares, d’arcades et de statues antiques… La peinture métaphysique de Giorgio de Chirico livre ses secrets au musée de l’Orangerie à Paris. »
connaissance des arts
« Arrivé à Paris le 14 juillet 1911, Giorgio de Chirico (1888-1978) plonge aussitôt dans le grand bain de l’avant-garde. Il participe au Salon d’Automne et au Salon des Indépendants, fait la connaissance de Guillaume Apollinaire, poète mais aussi critique d’art au cœur des cercles les plus audacieux, ami de Picasso…
L’écrivain écrira : « L’art de ce jeune peintre est un art intérieur cérébral qui n’a point de rapport avec celui des peintres qui se sont révélés ces dernières années. Il ne procède ni de Matisse ni de Picasso, il ne vient pas des impressionnistes. Cette originalité est assez nouvelle pour qu’elle mérite d’être signalée. »
sortir a Paris
« Giorgio De Chirico fut un artiste singulier. Éloigné du réalisme mimétique et du naturalisme des impressionnistes qui dissolvaient la figure dans la lumière, ce peintre fut cependant un antimoderne. Contemporain des révolutions plastiques qui allaient bouleverser la peinture au XXe siècle (abstraction, cubisme, dadaïsme), il n’épousa pas pour autant leur credo – la déconstruction des formes et des figures, qui allait devenir l’un des dogmes plastiques du XXe siècle.
La figure est bien au contraire au centre de l’œuvre de De Chirico. Mais une figure tout sauf familière, mimétique, rassurante. Elle se veut, à l’inverse, contrainte, déroutante et décalée, empreinte d’une «inquiétante étrangeté».
Le Figaro
« Des décors géométriques aux perspectives décuplées, soulignés par des ombres inquiétantes. Des personnages incomplets, mannequins de bois, figures livides, aux airs de sculptures glacées. Giorgio De Chirico (1888-1978) façonne un univers insaisissable, métaphysique, aux lignes évidentes mais à la signification obscure : fin maître de « l’incongruité » prônée quelque temps plus tard par les surréalistes, le peintre italien construit la plupart de ses tableaux au gré d’associations d’idées intuitives et oniriques. »
timeout.fr
« Voilà donc cette belle endormie, cette peinture métaphysique qui ne fait pas ses 100 ans, cette perle rare qui a attendu l’automne pour se dévoiler au public parisien. La condition humaine, le questionnement philosophique à l’œuvre chez Chirico résonnent bien avec aujourd’hui. »
Le Figaro
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BIBLIOGRAPHIE :