Arts et Loisirs
L’Association « les Conférences Arts et Loisirs » est une association régie par la loi de 1901 ayant une vocation culturelle.
Les programmes
Amedeo Modigliani (1884-1920). - Paul Guillaume, Novo Pilota, 1915. - Huile sur toile. - Paris, Musée de l'Orangerie.
Conférence 17 octobre - au CARRE - 14H15

Amadeo Modigliani. Un peintre et son marchand

Musée de l'Orangerie - Amedeo Modigliani, un peintre et son marchand Paul Guillaume - du 20 septembre 2023 au 15 janvier 2024

par Paul Guillon

En savoir plus

Je m’inscris

 

Paris, début du XXe siècle : les artistes du monde entier convergent dans la capitale de l’art. Parmi eux, un jeune italien qui rêve de sculpture, Amedeo Modigliani (1884-1920). En quelques années, il va se forger un style bien à lui, multipliant les portraits de tous ceux qui l’entourent, collectionneurs, artistes, poètes ou anonymes. Aujourd’hui mondialement célèbre, il est pourtant mort pauvre et méconnu. Maudit, Modigliani ?

https://revuedada.fr/catalogue/modigliani/

Ses tableaux sont reconnaissables entre mille, avec leurs immenses yeux en amande et leurs visages ovoïdes. Les portraits d’Amedeo Modigliani (1884-1920) incarnent la quintessence de la bohème parisienne, et même de la peinture moderne tout court. Qui se douterait donc que le peintre italien a un temps totalement délaissé cette pratique pour s’adonner corps et âme à la sculpture ? S’il reprend les pinceaux, c’est en partie sur les conseils de son nouveau marchand, Paul Guillaume
https://www.lejournaldesarts.fr/

Sulfureuse comme l’était le peintre, cette exposition revient sur l’une des relations artistiques les plus fructueuses du début du siècle dernier, nouée entre l’un des plus célèbres artistes du Paris bohème des années 1910 et le redoutable collectionneur d’art moderne.

https://www.arts-in-the-city.com/

Tout jeune marchand, Paul Guillaume a 23 ans à peine quand sa route croise celle de Modigliani par l’intermédiaire d’un ami commun, le poète Max Jacob  Le peintre, à l’époque frappé par une grande précarité, est évidemment soulagé de devenir son protégé. . Toutefois, leur relation va bien au-delà de ces considérations économiques puisque l’artiste identifie en Guillaume un véritable visionnaire de l’art moderne. Il immortalise son statut de promoteur ardent des avant-gardes dans un célèbre portrait : Novo Pilota.

https://www.lejournaldesarts.fr/expositions/comment-paul-guillaume-lance-modigliani-167729

Modigliani est mort sans-le-sou à l’âge de 35 ans. Si le peintre et sculpteur italien a connu la pauvreté́, c’est en raison de ses choix de vie. Mais il pouvait compter sur son ami, le galeriste Paul Guillaume, Celui-ci, conseillé par Guillaume Apollinaire, s’est instauré́ champion de la nouvelle peinture, défendant Chirico, Soutine, Derain, Utrillo, Picasso à ses débuts… S’opposant au «marchand de tableaux qui fournit à ses acheteurs la marchandise qu’ils désirent », il a mis un point d’honneur à « offrir à l’admiration publique des peintres que le public ne connait absolument pas et auxquels il faut frayer une voie ».

Paul Guillaume affirmait : « Le chef- d’œuvre à l’origine ne coûte rien. Ceux qui parlent d’argent lorsqu’il est question d’œuvres d’art sont des sots. Il faut promener sa faim de bon aloi et saisir avec des mâchoires barbares, loin des codes des morales, des académismes ».

Des paroles toujours et plus que jamais d’actualité́. (Frédéric BENOIT Directeur de la Rédaction)

https://www.artsmagazine.fr/arts-magazine-international-n36