Japon-Japonismes 1867-2018
Exposition au Musée des Arts Décoratifs du 15 novembre 2018 au 3 mars 2019par Corinne Dumas-Toulouse
Historienne de l’art , diplômée de l’école du Louvre.
Conférencière au musée des arts décoratifs.Professeur à LISAA
» Célébrant le cent-soixantième anniversaire du Traité d’amitié et de commerce entre la France et le Japon (signé en 1858 à Edo), Japonismes offre surtout l’occasion d’une plongée culturelle. Arts, design, danse, théâtre (… )Côté design et arts déco, le MAD inaugure une exposition au diapason : « Japon-Japonismes. 1867-2018 «
http://www.paris-art.com/oki-sato-nendo-sori-yanagi-japon-japonismes-1867-2018/
« L’ouverture à l’Occident (…) en 1868 a permis aux artistes français de découvrir de nouvelles formes. Si cet art novateur a influencé nos artistes dans les années 1900, il continue encore à inspirer les designers et les acteurs de la mode. Ainsi le japonisme s’invite dans les arts décoratifs en oscillant entre la simplicité et la luxuriance. Il se déploie sur toutes les formes artistiques du métal au verre, au bois et à la céramique. »
http://www.europexplo.fr/visiter-lexposition-japon-japonisme-au-musee-des-arts-decoratifs/
« A travers cinq thématiques (les acteurs de la découverte, la nature, le temps, le mouvement, l’innovation) et près de 1500 œuvres, l’exposition retrace 150 ans d’échanges artistiques et culturels, d’inspiration et de fascination réciproque entre la France et le Japon. »
https://www.maitredart.fr/actualites/maitres-dart-et-japonisme-au-musee-des-arts-decoratifs
« Peignes, laques, porcelaines, masques… C’est un tsunami d’objets japonais qui a déferlé sur le musée des Arts décoratifs «
https://www.beauxarts.com/expos/les-5-regles-du-design-japonais/
« Pour la scénographie, le musée a fait appel à Sou Fujimoto, architecte minimaliste japonais, qui a crée un univers unique entre le cabinet de curiosités des appartements de collectionneurs parisiens et le tokonoma japonais (alcôve où sont présentés différents objets, élément essentiel dans les intérieurs japonais). »
« Comme le souligne Moroyama Masanor, commissaire de l’exposition « aujourd’hui, les arts appliqués japonais atteignent des sommets grâce aux techniques traditionnelles. (…) Ses créateurs ne se cantonnent pas à l’héritage de techniques d’excellence, ils sont en quête de la forme et du design correspondant à leur époque. ». Si on comprend l’idée, l’exposition fait vite « décousue », mais qu’il est agréable de se perdre dans le japonisme enivrant ! »
Bibliographie