Léonard de Vinci
Exposition Musée du Louvre du 24 octobre 2019 au 24 février 2020par Serge Legat,
Conférencier des musées nationaux et au Club de l’Art.
Professeur à l’école d’architecture de Paris-Val de Seine
« À l’occasion des 500 ans de la mort de Léonard de Vinci en France, le musée du Louvre conçoit et organise une grande rétrospective consacrée à l’ensemble de sa carrière de peintre.
L’exposition entend montrer combien Léonard a placé la peinture au-dessus de toute activité, et la manière dont son enquête sur le monde – il l’appelait « science de la peinture », fut l’instrument d’un art, dont l’ambition n’était autre que de donner la vie à ses tableaux. »
« Le musée du Louvre était tout désigné pour organiser une telle exposition, puisqu’il ne possède pas moins de cinq tableaux majeurs du maître, soit à peu près le tiers du corpus… et une bonne vingtaine de dessins, dont la magnifique série des études de drapés. L’œuvre peint a beau être très restreint, la difficulté de réunir les tableaux est extrême »
« Aboutissement de plus de dix années d’un travail ayant vu notamment l’examen scientifique renouvelé des tableaux du Louvre et la restauration de trois d’entre eux (la Sainte Anne, la Belle Ferronnière et le Saint Jean Baptiste), permettant de mieux comprendre sa pratique artistique et sa technique picturale, l’exposition s’efforce également de clarifier la biographie de Léonard sur la base d’une reprise de l’ensemble de la documentation historique. Elle rompt avec l’approche canonique de la vie du maître florentin selon six périodes chronologiques rythmées par ses déplacements géographiques, en faveur de quelques clés qui en ouvrent l’univers.
À l’issue de l’exposition, une expérience en réalité virtuelle, réalisée avec HTC Vive, permettra d’approcher la Joconde comme jamais. »
« Lorsqu’on relit l’œuvre de Léonard de Vinci, on se rend compte que la peinture a toujours été au cœur de ses préoccupations et centres d’intérêt. A 30 ans, il veut devenir un artiste universel. Il ne deviendra jamais un grand ingénieur, un grand architecte, ni un grand sculpteur, en revanche il restera ce qu’il a été depuis le début c’est à dire le plus grand des peintres de son temps. » (Vincent Delieuvin, commissaire de l’exposition, conservateur en chef du Patrimoine, département des Peintures) »
« Au-delà des légendes et autres fantasmes, cette exposition est un magnifique voyage dans la personnalité foisonnante de ce peintre italien, à son image, empreint de mystères… Un élément ressort de ce flamboyant accrochage, le portrait d’un homme et d’un artiste d’une extraordinaire liberté.
BIBLIOGRAPHIE