Magritte. La trahison des images
Exposition au Centre Pompidou, du 21 septembre 2016 au 23 janvier 2017.par M. Olivier Font, Conférencier du Centre Pompidou
« … En 1979, le Centre Pompidou consacrait une rétrospective magistrale au maître du surréalisme. Trente-sept ans plus tard, il était urgent d’y revenir. Elle offrira au visiteur une dimension qu’il ne connaissait peut-être pas : la quête philosophique qui sous-tend l’iconographie d’un peintre ayant toujours refusé de raconter sa vie «
http://www.lejdd.fr/Culture/Beaux-Arts/Six-choses-a-savoir-sur-Magritte-superstar-du-Centre-Pompidou-810325
« …L’exposition dévoile toute la réflexion de l’artiste autour des questions de ressemblance et de réalisme, et s’intéresse à son travail sur les représentations trompeuses du monde. »
http://france.fr/fr/agenda/rene-magritte-la-trahison-images-centre-pompidou-paris
« Magritte, un surréaliste ? C’est un des objectifs de l’exposition au Centre Pompidou : « sortir René Magritte des carcans du surréalisme dans lequel il a été verrouillé par la critique ». « Magritte a bien été surréaliste, un temps : son aventure avec ce mouvement artistique commence en 1923 avec la découverte du Chant d’amour de Giorgio De Chirico », indique Marie Sarré.
« …Pourtant, à la voie empruntée par les surréalistes français (…) il préfère une beauté poétique. La rencontre dialectique d’un parapluie et d’un verre d’eau, par exemple ».
http://www.europe1.fr/culture/magritte-au-centre-pompidou-faire-de-la-peinture-legal-de-la-poesie-et-de-la-philosophie-2854897
« Interprétation / observations : La trahison des images est un des tableaux les plus célèbre de René Magritte. L’intention la plus évidente de Magritte est de montrer que même peinte de la manière la plus réaliste qui soit, un tableau qui représente une pipe n’est pas une pipe. Elle ne reste qu’une image de pipe qu’on ne peut ni bourrer, ni fumer, comme on le ferait avec une vraie pipe, tout comme « Le mot « chien » ne mord pas».
http://ww2.ac-poitiers.fr/ia79-pedagogie/IMG/pdf/magritte.pdf
« Les œuvres de René Magritte sont à l’image de l’homme : elles sont techniquement parfaites au point d’en être presque lisses et froides. Peu d’émotion s’en dégage et pourtant, elles sont une porte ouverte sur le rêve et l’imaginaire. Magritte, l’homme, était ainsi : toujours tiré à quatre épingles, l’air sage et tranquille il laissait difficilement déborder son univers intérieur.
Magritte était en fait un solitaire qui voulait offrir au spectateur « une nouvelle vision afin qu’il retrouve son isolement et entende le silence du monde ».
http://culturebox.francetvinfo.fr/expositions/peinture/les-enigmes-de-magritte-au-centre-pompidou-246249
« …Magritte disait qu’il n’était ni au-dessus ni au-dessous de la peinture, mais qu’il était ailleurs, (… )Conscient que la peinture est un code, il n’a gardé que les symboles et les archétypes de notre culture : statue, ciel, nuage, oiseau, nu, œuf, chapeau, paysage, œil, miroir, pierre Il n’empêche que sa méthode illustrative simple et peinte presque en « à plat » lui a permis des juxtapositions fortes, sans ambigüités, jouant des vides, des pleins, des collages, des transparences (… )
Avec Magritte, les objets anodins (une pomme, une pipe, une cage à oiseau) prennent une dimension EXISTENTIELLE ! Il sait mettre force et mystère dans ses images. C’est un INSPIRÉ. ( …)
Son regard sur le monde est à part, plein d’humour et de perspicacité, il a l’Art de déceler de l’ÉTRANGETE et du MYSTÈRE dans les éléments quotidiens, car il a compris que nous les voyons tous différemment, et que nous avons accumulé sur ces objets banals bien des choses !
« … Alors, oui, il faut voir MAGRITTE ! Sans hésitation. (Pour ne pas mourir idiot). »
http://www.novaplanet.com/novamag/65129/magritte-le-hitchcock-du-surrealisme