Brancusi : L’art ne fait que commencer

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Jamais Constantin n’avait fait l’objet d’une exposition d’une telle ampleur. Réunissant près de 200 sculptures, mais aussi des photographies, dessins et films de l’artiste, cette rétrospective nous offre une vision complète de son œuvre. Le Centre Pompidou, à qui Brancusi avait légué l’intégralité de son atelier, va plus loin que cet ensemble déjà exceptionnel en réunissant ici des chefs-d’œuvre provenant des plus importantes collections internationales. On y découvre comment l’artiste épure peu à peu son œuvre, ainsi que ses motifs de prédilection qu’il ne cesse de réinterpréter… faisant ainsi définitivement entrer la sculpture dans l’art moderne.
https://revuedada.fr/exposition-brancusi/

De fait, arrivé à Paris en 1904, à 28 ans, l’homme révolutionna cet art. Exit le moulage : impasse Ronsin (l’atelier de l’artiste),, Constantin Brancusi taille directement dans la pierre, le bronze, le bois, les polit, s’attache à un vocabulaire de formes épurées à l’extrême – losange, cube, cercle, œuf… –, et fait surgir un monde flirtant avec l’abstraction. Ainsi naissent ses baisers, telles des œuvres cycladiques, ses oiseaux de feu s’élançant dans les airs, ses coqs stylisés à crête en cascade, ses colonnes sans fin, ses muses endormies à l’ovale parfait. Ou encore l’ambivalente « Princesse X » – vierge ou verge? –, qui fera scandale.

Un répertoire de figures que, quarante ans durant, il décline dans des variations infinies, fidèle à son mantra : « Exprimer l’essence des choses, au-delà des apparences.»
https://www.elle.fr/Loisirs/Sorties/Musees-Expos/

La reconstitution d’une partie de l’atelier dans l’exposition souligne la dimension matérielle de sa création (matériaux, outils, gestes). C’est à l’intérieur de ce lieu, à la fois musée de sa création et œuvre en soi, que Brancusi impose sa vision d’un environnement total.

L’exposition replace également la vie de Constantin Brancusi dans un contexte artistique et historique plus large grâce à un riche corpus documentaire (lettres, articles de presse, agendas, disques…). Cet ensemble offre une chronique de ses amitiés avec nombre d’artistes d’avant-garde, tels Marcel Duchamp, Fernand Léger ou Amedeo Modigliani
https://www.dessinoriginal.com/news/article/exposition-brancusi-centre-pompidou-paris-18159.html

Cet hommage au père de la sculpture moderne célèbre son génie inventif et sa recherche incessante de la beauté. Il s’agit de présenter un artiste vivant, ancré dans son époque, dont l’œuvre doit continuellement être réinterprétée : « Il ne faut pas seulement respecter mes sculptures. Il faut les aimer et jouer avec elles », disait-il.
https://souffleinedit.com/agenda-culturel/exposition-brancusi-centre-pompidou/

A signaler :

« Brancusi. Les métamorphoses de la sculpture »

Jusqu’au 12 juillet Arte.tv